Découvrez l’origine du terme "Bboy" dans le breakdance : une appellation mythique au cœur de la culture hip-hop mondiale.
La culture hip-hop a créé des termes qui résonnent bien au-delà des cercles de danse, mais peu sont aussi emblématiques que "Bboy" et "Bgirl". Ces mots définissent tout simplement les danseurs de breakdance et sont bien plus qu’un simple titre : ils incarnent une identité, une philosophie, un lien direct avec les racines du hip-hop.
Découvrez sans attendre l’histoire et la signification de ces appellations mythiques, nées dans l’effervescence des années 70 et bel et bien toujours vibrantes aujourd’hui.
Le terme Bboy (break-boy) et sa version féminine Bgirl désignent les danseurs de breakdance ancrés dans la culture hip-hop.
Contrairement au mot "breakdancer", souvent utilisé de manière bien trop générique, Bboy/Bgirl renvoie à une réelle identité, une connexion directe aux racines de cette danse née dans les rues du Bronx. Être un Bboy, c’est donc incarner l’esprit du battle, cette compétition artistique où chaque mouvement devient une expression de soi et un défi à l’adversaire.
Mais attention, le battle ne se limite pas à une simple confrontation : il s’agit plutôt d’une scène où créativité, technique et attitude se rencontrent. Un breakdancer peut danser, oui, mais un Bboy ou une Bgirl raconte une histoire, revendique son appartenance à une culture et surtout impose son style comme une signature.
L’histoire du terme Bboy/Bgirl est aussi fascinante que la danse elle-même, et plusieurs hypothèses existent sur sa naissance :
Dans l’univers du breakdance, le battle n’est pas qu’un simple affrontement, mais bien une scène où le Bboy devient un personnage. Chaque danseur construit une identité unique, un alter ego souvent renforcé par l’utilisation du préfixe "Bboy" ou "Bgirl" dans son nom de scène. Des figures comme B-Girl Syssy ou B-Boy Lagaet incarnent d’ailleurs parfaitement cet esprit, le nom devenant une véritable signature, une carte de visite qui impose leur présence avant même le premier mouvement. Ils font d’ailleurs partie des danseurs de breakdance les plus connus en France, au même titre par exemple que Dany Dann.
Oui, ce choix n’est pas anodin : il joue un rôle phare dans la construction de l’image du danseur. Un Bboy ou une Bgirl ne se contente pas de danser, il ou elle impose une attitude, un style, un storytelling.
Être un Bboy, c’est avant tout incarner l’âme de la culture hip-hop, et on pèse nos mots. C’est une forme d’art où chaque mouvement raconte une histoire, et où la créativité et l’attitude définissent le danseur.
Comparé aux autres disciplines du hip-hop comme le graffiti, le rap ou le DJing, le Bboying se distingue avant tout par sa force visuelle et son storytelling physique. Là où un rappeur joue avec les mots et un DJ avec le rythme, le Bboy utilise son corps pour exprimer sa vision, ses émotions et son identité.
Les valeurs du Bboying : respect, persévérance, créativité. Ces dernières sont ainsi profondément enracinées dans la culture hip-hop, ce qui signifie notamment qu’être un Bboy, c’est respecter les pionniers, persévérer pour maîtriser des mouvements complexes et bien sûr rester créatif pour pouvoir apporter sa touche personnelle.
L’arrivée du breaking aux Jeux Olympiques de Paris 2024 a marqué un tournant majeur pour les Bboys et Bgirls. Ils ont été propulsé du statut d’artistes de rue ou de compétiteurs underground à celui d’athlètes reconnus à l’échelle mondiale.
Or, cette reconnaissance olympique a donné une visibilité sans précédent au breakdance et au hip-hop, notamment en renforçant son image de mélange unique entre art et sport.
Des figures emblématiques comme B-Boy Dany Dann, médaillé d’argent à Paris, et B-Girl Syssy, pionnière sur la scène française, ont su incarner la discipline avec style et excellence.
Le Bboying est initialement né dans les rues du Bronx, et a depuis traversé les frontières pour devenir une culture véritablement internationale. Des Bboys du Japon aux Bgirls du Brésil, chaque pays a su ajouter sa propre touche à cet art.
Il faut savoir que des événements comme le Red Bull BC One ou les battles internationaux rassemblent aujourd’hui les meilleurs danseurs du monde. Dès lors, le Bboy s’exporte comme une icône culturelle, tout en renforçant les échanges entre les danseurs à travers le globe. Là où il y a une scène, un public et une passion pour le rythme, le Bboy est roi.
Le fait d’utiliser le terme "breakdancer" pour désigner un Bboy représente ni plus ni moins qu’une simplification, qui gomme l’essence même de cette culture. Un breakdancer peut être perçu comme quelqu’un qui exécute les mouvements techniques du breaking, mais un Bboy ou une Bgirl incarne une véritable identité à part entière, une connexion à l’histoire et aux valeurs du hip-hop.
Les médias grand public, qu’il s’agisse aussi bien de la télévision que du web, ont largement contribué à populariser le terme "breakdancer", mais souvent au détriment de l’appellation "Bboy".
Mais attention : même si cette simplification est destinée à rendre la discipline plus accessible, elle a malheureusement occulté la profondeur et la culture associées au Bboying.
"Bboy" et "Bgirl" ne sont pas que des mots, mais bien des symboles d’une culture urbaine riche et vibrante.
Devenir un Bboy ou une Bgirl, ça ne s’improvise pas. Et pour vous aider sur ce terrain, voici quelques étapes clés simples à suivre :
Choisir un nom de scène reste une étape clé dans la carrière de n’importe quel Bboy/Bgirl. Ce nom est bien plus qu’un pseudonyme : c’est votre identité dans le milieu, celui que le public et vos adversaires retiendront. Il doit donc refléter votre style, votre personnalité ou même une partie de votre histoire. Exemples avec des noms comme B-Boy Lagaet, connu pour sa fluidité, ou B-Girl Carlota, reconnue pour son charisme en battle, qui montrent bien à quel point un bon nom peut devenir légendaire.
Pour se faire un nom dans les battles, les pros conseillent de travailler votre originalité et d’oser vous démarquer. Ce n’est pas juste une question de technique, mais aussi d’attitude : imposez-vous avec confiance, laissez une impression marquante, enchaînez les compétitions locales, filmez vos performances, et soyez actif sur les réseaux sociaux pour gagner en visibilité.
Un bon Bboy/Bgirl, c’est une présence scénique inoubliable et un nom qui résonne.
Un Bboy (break-boy) ou une Bgirl (break-girl) est un danseur ou une danseuse de breakdance profondément ancré(e) dans la culture hip-hop. Ces termes ne désignent pas seulement des danseurs techniques, mais des artistes qui expriment leur personnalité et leur créativité à travers la danse.
Un Bboy/Bgirl représente l’authenticité et l’attitude propres à la culture hip-hop, avec un lien direct aux valeurs et à l’histoire du breaking. Un breakdancer, en revanche, désigne généralement quelqu’un qui exécute les mouvements sans nécessairement embrasser l’identité ou la philosophie du Bboying.
Dans les battles, le terme Bboy symbolise l’identité unique et l’attitude de chaque danseur. C’est une manière de revendiquer son style, sa créativité et son appartenance à la culture hip-hop, tout en se distinguant par un nom de scène qui marque les esprits.
Les compétitions les plus prestigieuses incluent le Red Bull BC One, le Battle of the Year, les World Bboy Classic et désormais les Jeux Olympiques, où le breaking a fait son entrée en 2024. Ces événements rassemblent les meilleurs danseurs du monde et offrent une scène internationale au Bboying.